L’Association Claude Guyot interdite de dépôt de gerbe par le maire d’Arnay-le-Duc pour la cérémonie du 8 Mai 2024
Association loi 1901 reconnue d’intérêt général, l’Association Claude Guyot œuvre activement, depuis plus de quatorze (14) ans, à la défense et à la transmission de la mémoire de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale, aussi bien à travers ses actions locales auprès des jeunes à Arnay-le-Duc que par sa présence constante, aux côtés d’autres acteurs d’envergure nationale, lors de différentes cérémonies mémorielles tout au long de l’année. Rappelons qu’elle porte le nom de Claude Guyot, ancien député-maire d’Arnay-le-Duc et président du Comité départemental de Libération de la Côte-d’Or et compte, parmi ses membres fondateurs, le grand Résistant Raymond Aubrac.
A l’occasion de la commémoration du 8 mai, l’Association procède, chaque année et depuis 2021, conjointement aux côtés du maire d’Arnay-le-Duc, au dépôt d’une gerbe au pied du monument aux Morts.
Cette année, pour la seconde fois, l’Association sera interdite de dépôt de gerbe. C’est avec stupeur et colère que ses membres ont appris, une fois de plus, cette décision unilatérale de M. Benjamin Leroux, maire d’Arnay-le-Duc, signifiée oralement le 26 avril 2024, alors même que l’Association a terminé ses préparatifs en vue de la cérémonie.
En ce 80ème anniversaire de la Libération, il est incompréhensible et révoltant que le maire refuse, une fois de plus et sans aucune justification convaincante, à une association locale non-partisane de défense de la mémoire collective de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale de prendre part au dépôt de gerbe.
L’Association regrette et condamne cette décision unilatérale du maire d’Arnay-le-Duc qui l’empêche, une fois de plus, d’accomplir l’une de ses missions essentielles, à laquelle l’ensemble de ses membres est particulièrement attaché. Un tel ostracisme ne peut se justifier sauf à chercher des motivations qui n’auraient rien à voir avec le devoir de mémoire un jour d’unité nationale.
Jacques Perot, membre correspondant de l’Académie des sciences morales et politiques, conservateur général (h) du patrimoine, président d’honneur de l’Association Claude Guyot
Hadrien Lacoste, président de l’Association Claude Guyot
Le bureau et les membres de l’Association Claude Guyot
Protecteur des arts, des lettres et des sciences » : telle est la devise de l’Institut de France ! Il est installé dans l’un des plus beaux édifices de la capitale : l’ancien collège des Quatre-Nations, fondé entre 1662 et 1688 par le cardinal Mazarin. Depuis 1795, il réunit cinq académies : l’Académie française, l’Académie des inscriptions et belles-lettres, l’Académie des sciences, l’Académie des beaux-arts et l’Académie des sciences morales et politiques. Il abrite aussi la Bibliothèque Mazarine, la plus ancienne bibliothèque publique de France.
Sous la Coupole de l’Institut se tient, tous les ans au mois d’octobre, la séance de rentrée solennelle des cinq académies. Un délégué de chacune d’elles y prononce ce jour-là un discours sur un thème commun. C’est aussi à l’automne que s’y déroulent les séances solennelles de rentrée des académies. Au mois de juin, la cérémonie de remise des Grands Prix des Fondations met à l’honneur les lauréats de l’année. La Coupole est également le lieu des cérémonies d’installation des nouveaux académiciens. Lors de tous ces événements, les membres de l’Institut revêtent “l’habit vert” (en réalité bleu nuit, brodé de rameaux d’olivier vert et or) et portent pour la plupart d’entre eux l’épée qui peut être une véritable œuvre d’art ornée des symboles de leur choix.
La Coupole, point d’orgue du projet de Le Vau
Les travaux de construction du Collège des Quatre-Nations voulus par le cardinal Mazarin débutèrent en 1663. Louis Le Vau, le célèbre architecte du château de Vaux-le-Vicomte qui avait travaillé au Louvre et à Versailles, fut choisi pour en dessiner les plans. Il ne connaîtra pas la fin du chantier, notamment la décoration. Le projet, rendu difficile par la forme de la parcelle, présentait une façade en arc de cercle terminé par deux pavillons, dont l’un était destiné à accueillir la bibliothèque de Mazarin (actuelle bibliothèque Mazarine).
Au centre, la chapelle du collège, couronnée de sa double coupole, devait accueillir le tombeau du cardinal. À l’arrière étaient prévues les salles de classes et les logements. L’équilibre de ses proportions font de l’édifice, joignant sur les eaux de la Seine son reflet à celui du palais du Louvre l’un des plus beaux de la capitale.
Ouvert en 1688, le collège fonctionna près de 100 ans, accueillant des élèves qui deviendront illustres comme d’Alembert, futur secrétaire perpétuel de l’Académie française, ou le chimiste Antoine Lavoisier. En 1790 le collège fut fermé, transformé en prison, retenant le peintre David, lui-même ancien élève du Collège, ou Guillotin, avant de servir de réserve à grains.
L’installation des Académies dans le Palais
En 1801, Napoléon décida de loger tous les grands corps de l’État dans des bâtiments dignes de leurs missions et suffisamment fonctionnels pour garantir l’exercice de leurs fonctions. En 1805, il fait installer les académies dans l’ancien Collège des Quatre-Nations.
L’association Claude Guyot au service de la transmission de la Mémoire et du savoir…
Élèves et professeurs du Collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc ont pu prendre place sur les fauteuils habituellement occupés par les académiciens, plus communément appelés les « immortels », lors des séances solennelles sous la célèbre coupole. Ils ont également pu découvrir la cour d’honneur de l’Institut ainsi que la bibliothèque Mazarine, la bibliothèque de l’Institut de France et la salle des séances des académies où se déroulent les réunions quotidiennes des académiciens, notamment la commission du dictionnaire de l’Académie française. Une visite au sommet que nos jeunes arnétois ne sont pas prêts d’oublier !
La journée s’est clôturée par la pièce Macbeth d’après William Shakespeare, dont la traduction est due à Yves Bonnefoy et l’adaptation et la mise en scène scénographie assurées par Silvia Costa.
Mercredi 21 février 2024, Missak Manouchian et sa femme Mélinée entreront au Panthéon. Entrera ensuite Robert Badinter. Le Président de la République, Emmanuel Macron, a déjà panthéonisé Joséphine Baker, Simone Veil et Maurice Genevoix.
Cette semaine, l’association Claude Guyot vous propose d’écouter le podcast de Radio France permettant de comprendre comment se porte le choix du Président ? Quel est l’enjeu politique de ces questions mémorielles ?
Le vendredi 19 janvier 2024 a été célébré le 70ème anniversaire du collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc en présence de Pierre Poillot, conseiller départemental du canton d’Arnay-le-Duc, Rémi Delatte, ancien député de la Côte d’Or, du docteur Jean-François Dodet, maire de Saint-Apollinaire et 6ème vice-président de Dijon Métropole, Benjamin Leroux, maire d’Arnay-le-Duc, Michel Libre, maire de Lacanche, Daniel Demonfaucon, président de l’association des membres de l’ordre des Palmes académiques de Côte d’Or, Frédéric Carroué, principal du collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc, Hadrien Lacoste, président de l’association Claude Guyot et arrière-petit-fils de ce dernier. Au cours de cette cérémonie, la figure marquante de Claude Guyot dans le paysage politique et résistant bourguignon a été longuement évoquée en présence des élèves et de l’équipe pédagogique.
Les différentes évocations de Claude Guyot par Frédéric Carroué, principal du collège Claude Guyot, Pierre Poillot, conseiller départemental et Hadrien Lacoste, président de l’association Claude Guyot, la séquence du dépôt des gerbes et du temps de recueillement, l’interprétation du chant des partisans par les élèves du collège, l’exposition sur le collège et sur sa construction, ainsi que et le verre de l’amitié ont été un très beau moment rempli d’émotion pour l’assistance.
Cette cérémonie a montré ô combien le parcours personnel de Claude Guyot, sa manière de servir son pays et l’intérêt général ainsi que la cause humaniste restent d’une grande actualité.
Comme l’a rappelé dans son allocution Hadrien Lacoste, président de notre association, Claude Guyot aurait particulièrement apprécié que son œuvre perdure tant par ce type d’action que par les différents partenariats éducatifs favorisant l’éducation à la citoyenneté et la transmission de la mémoire de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale.
Intense émotion dimanche 14 janvier 2024 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) lors des cérémonies organisées sous l’égide de l’Institut Vendéen Clemenceau de Lattre à l’occasion du 72ème anniversaire de la disparition du Maréchal de France Jean de Lattre de Tassigny.
C’est au cours de cette cérémonie que Hadrien Lacoste, président de l’association Claude Guyot, 1er vice-président de l’Institut Vendéen Clemenceau de Lattre et Jacques Perot, 1er vice-président et président d’honneur de l’association Claude Guyot, ont déposé une gerbe sur la tombe du Maréchal Jean de Lattre de Tassigny en présence de plus de 130 porte-drapeaux, de Madame Nicole Chabannier, sous-préfète de Fontenay-le-Comte, de Monsieur Pierre Henriet, député de la circonscription, des élus régionaux et départementaux, de Valentin Josse, maire de Mouilleron-Saint-Germain, et vice-président du conseil départemental de la Vendée, du Conseil Municipal des enfants de Mouilleron-Saint-Germain, de Monsieur Olivier Dalmasso, maire de Saint-Vincent-sur-Jard, des cadets de La Défense, des Jeunes Sapeur Pompiers, de Léo Grolier, premier président du conseil municipal des jeunes de Mouilleron-Saint-Germain qui avait l’insigne honneur de porter le bâton du Maréchal de Lattre de Tassigny.
Un grand merci au Souvenir Français et à l’UNC de Mouilleron-Saint-Germain pour leur précieuse contribution à la pleine réussite de cette manifestation.
Nous connaissons l’attachement du plus grand nombre à notre grande Histoire nationale mais aussi et plus particulièrement à notre Histoire locale et à ses grandes figures, tout comme à la transmission du devoir de Mémoire.
Consciente et partie-prenante des enjeux de transmission de notre Mémoire collective, l’association Claude Guyot lors de sa dernière assemblée générale, a décidé de lancer une grande campagne d’adhésion auprès des et de l’ensemble de la population, afin d’inciter toutes les bonnes volontés à se rassembler afin de travailler d’une manière collective et intelligente à l’élaboration d’actions concrètes visant à préserver et à transmettre la mémoire et les valeurs républicaines des hommes et des femmes qui ont défendu le territoire national et ses idéaux lors des deux conflits mondiaux. La paix et l’histoire doivent être au cœur de l’apprentissage civique des générations futures. La citoyenneté fait partie de ce devoir de mémoire auquel l’association porte une attention toute particulière. Chaque citoyen doit connaître et sauvegarder l’héritage des anciens combattants.
Parmi les projets de l’associations Claude Guyot :
Préparation de l’année 2025 qui marquera le 60ème anniversaire de la disparition de Claude Guyot (programme en cours d’élaboration),
Préparation de l’année 2026 qui marquera le 100ème anniversaire de l’accession de Claude Guyot aux fonctions de maire d’Arnay-le-Duc (programme en cours d’élaboration),
Réédition très prochaine des ouvrages épuisés de Claude Guyot : « Historique du Comité départemental de Libération de la Côte d’Or » et « Quarante année de magistrature municipale à Arnay-le-Duc 1926-1965 »,
Colloques et réunions publiques sur des sujets liés aux deux grands conflits mondiaux (1914-1918 et 1939-1945),
Participation de l’association Claude Guyot aux cérémonies mémorielles à Arnay-le-Duc, en Bourgogne et plus largement en France…
Elaboration des prochains voyages et déplacements à la découverte de sites mémoriels, historiques et patrimoniaux en lien avec les deux grands conflits mondiaux…
La gouvernance de notre association étant axée sur une gouvernance participative, nous accueillons à bras ouverts toutes les idées et les initiatives populaires nouvelles et innovantes pouvant être portées par notre association ou en collaboration avec d’autres.
En cliquant ici, vous pourrez télécharger le bulletin d’adhésion à l’association Claude Guyot et régler votre cotisation en ligne.Nous vous invitons également à le diffuser largement mais aussi et surtout à nous rejoindre !
Pour toute demande d’informations complémentaires, les membres du bureau restent à votre entière disposition.
L’assemblée générale ordinaire annuelle de l’association Claude Guyot s’est récemment tenue à l’hôtel de ville d’Arnay-le-Duc.
A cette occasion, l’association a rendu un vibrant hommage aux membres de l’association décédés au cours de l’année écoulée. Après que le président ait prononcé un discours d’hommage suite aux décès de Monique Sèvre (correspondante locale du Bien Public pendant 40 ans) et de Michel Paquié (psychologue et fin connaisseur de l’Histoire contemporaine locale), l’assistance présente a respecté une minute de silence.
Ce fut aussi l’occasion pour le bureau d’annoncer à l’assistance présente que notre association s’était vu attribuer au printemps dernier le titre d’association d’intérêt général.
Le bureau, dans son bilan moral, a également évoqué les différentes manifestations organisées et auxquelles notre association a été partie prenante tout au long de l’année 2023 :
Participation aux cérémonies entourant le 71ème anniversaire de la mort du Maréchal Jean de Lattre de Tassigny à Mouilleron-en-Pareds (Vendée). A cette occasion et comme chaque année, l’association Claude Guyot a déposé une gerbe sur la tombe du Maréchal de Lattre de Tassigny,
Organisation d’une journée de visite à Paris à destination des élèves du collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc avec visite du Palais de l’Institut de France,
Cérémonies du 8 mai avec dépôt de gerbe,
Mise en place de commissions de travail (M. Jacques Perot : relations avec les élus et les associations patriotiques, archives et recherches, Mme Audrey Roland : relations avec le monde de l’enseignement, Maître Ernest-Yufeng Yan : questions juridiques et règlementation),
L’assemblée présente a voté à l’unanimité le bilan moral de l’association tout comme le bilan financier présenté par Marie-Alix Cherchillez, trésorière de l’association.
Le bureau a été intégralement réélu pour un nouveau mandat à l’unanimité.
Le montant de la cotisation pour l’année 2025 en vue de l’année de commémoration de la disparition de Claude Guyot où de nombreuses manifestations seront prévues a été voté à l’unanimité à 20€. La cotisation jeune reste inchangée à 2€.
La cotisation pour 2024, quant à elle, reste inchangée à 16€. La cotisation jeune reste inchangée à 2€.
Le président et les membres du bureau de l’association ont tenu à remercier Pierre Poillot, conseiller départemental du canton d’Arnay-Liernais et Francois Sauvadet, président du Conseil départemental de la Côte d’Or ainsi que la ville d’Arnay-le-Duc pour les subventions accordées au cours de l’exercice 2023.
Aussi, parmi les prochains grands rendez-vous au calendrier :
Le dimanche 14 janvier 2024, participation aux cérémonies avec dépôt d’une gerbe par notre association sur la tombe du Maréchal Jean de Lattre de Tassigny, afin de célébrer le 72ème anniversaire de sa disparition.
Une cérémonie sera organisée conjointement avec notre association et l’équipe éducative du collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc, au cours de la matinée du vendredi 19 janvier 2024, afin de célébrer les 70 ans du collège.
Cérémonie du 8 mai à Arnay-le-Duc avec le dépôt d’une gerbe au monument aux morts
Un déplacement à Paris courant 2024 avec les élèves du collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc est à l’étude avec l’équipe pédagogique du collège.
Mise en place d’une commission de travail réunissant membres de l’association et personnalités extérieures : « 1965-2025 – Célébration du 60ème anniversaire de la disparition de Claude Guyot » dans l’objectif de préparer une grande année d’hommage à Claude Guyot dont le point culminant sera le mercredi 30 avril 2025, date anniversaire de sa disparition. Le dispositif de cette année anniversaire 2025 sera rendu public courant 2024.
Suite à sa nomination par décret du Président de la République française le 14 juillet dernier, Jacques Perot, conservateur général (h) du patrimoine, membre correspondant de l’Institut de France au titre de l’Académie des sciences morales et politiques, 1er vice-président de l’association Claude Guyot, arnétois d’adoption a reçu récemment les insignes de commandeur de l’ordre de la Légion d’honneur des mains du général d’armée François Lecointre, 34ème grand chancelier de la Légion d’honneur.
Cette émouvante cérémonie s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités dont Bernard Stirn, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques, Renaud Denoix de Saint Marc, ancien vice-président du Conseil d’Etat, ancien membre du Conseil Constitutionnel, de nombreux conservateurs, historiens de l’art et représentants d’institutions muséales, patrimoniales et culturelles.
Jacques Perot prononçant son discours de réception.
Un grand merci à Jacques Perot d’avoir salué dans son discours la mémoire de Claude Guyot comme une figure inspirante, en rappelant qu’il fut un grand élu de la République, un résistant bourguignon incontournable en sa qualité de président du Comité départemental de Libération de la Côte d’Or et qu’il fut un professeur engagé au service de la transmission du savoir auprès des jeunes de son temps. A noter que l’association Claude Guyot était largement représentée lors de cette cérémonie au travers de la présence de son président, Hadrien Lacoste, Estelle Danton-Maublant, 2ème vice-présidente, Maître Ernest-Yufeng Yan, secrétaire général et Marie-Alix Cherchillez, trésorière.
Hadrien Lacoste, président de l’association Claude Guyot, Jacques Perot, 1er vice-président de l’association Claude Guyot fraîchement décoré des insignes de commandeur de la Légion d’honneur par le général d’armée François Lecointre, grand maître de l’ordre de la Légion d’honneur.
Une reconnaissance de la Nation largement méritée comme l’a souligné le président de l’association Claude Guyot lors de la dernière assemblée générale de l’association.
Quelques repères historiques sur l’ordre de la Légion d’honneur
La Légion d’honneur naît le 19 mai 1802 par la volonté du Premier consul, Napoléon Bonaparte, dans un contexte hostile. Après de longues discussions au Conseil d’Etat, elle est adoptée par 56 voix contre 38 au Tribunat et 166 voix contre 110 au Corps législatif.
La nouvelle institution s’inscrit dans le vaste programme de réorganisation de l’Etat, au même titre que le code civil, le Conseil d’Etat, la Cour des comptes, le corps préfectoral ou les grandes écoles.
Bonaparte est conscient de la nécessité de rétablir un système complet de récompenses, inspiré des anciens ordres honorifiques balayés par la Révolution, mais respectueux de l’égalité entre les citoyens.
Visionnaire, Bonaparte poursuit trois objectifs :
Réconcilier les Français épuisés par dix ans d’instabilité politique et de conflits militaires.
Fédérer autour d’un idéal commun : l’honneur individuel et l’honneur national
Unir le courage des militaires aux talents des civils, comme le symbole fort d’un Etat puissant et unifié.
Ce qu’annonce la création de la Légion d’honneur est majeur : pas de privilèges, ni d’exemptions, ni de rétributions, mais la reconnaissance du seul mérite individuel acquis et non transmis.
Dès les premières promotions, Napoléon décore, selon ses propres mots, à la fois « ses soldats et ses savants ». Les maréchaux d’empire (Berthier, Soult, Ney, Murat, Lannes…) et les vétérans des campagnes révolutionnaires côtoient ainsi des personnalités civiles : hauts fonctionnaires, magistrats (Brillat-Savarin), médecins (Corvisart), industriels (Oberkampf, Delessert), scientifiques (Cuvier, Monge, Montgolfier), mais aussi artistes (David, Gros, Gérard, Houdon), architectes (Fontaine et Peyre), musiciens ou écrivains.
Jusqu’au Second Empire, les militaires représentent environ 75% des effectifs même si l’ordre s’ouvre peu à peu à d’autres univers, notamment, sous la Monarchie de Juillet, à l’artisanat, la petite industrie et au négoce de quartier.
Sous Napoléon III, la Légion d’honneur reflète encore plus fidèlement la société française et toutes les activités du pays y sont désormais représentées traduisant en particulier l’essor de l’industrie et le développement des œuvres sociales.
Au tournant du XXème siècle, les Français légionnaires sont un peu moins de 45.000. Tout change lors de la Première Guerre mondiale. Par les sacrifices et les actes de courage innombrables qu’elle génère, la guerre de 1914-1918 impose une modification des critères d’attribution de la Légion d’honneur et une augmentation des effectifs.
Cette augmentation des effectifs se renforcera à chaque nouveau conflit, Seconde Guerre mondiale, Indochine et Algérie. En 1962, l’ordre comprend 320.000 membres.
C’est pour mettre fin à cette inflation qui porte atteinte au prestige de la Légion d’honneur que le général de Gaulle entame en 1962 une grande réforme du système des décorations nationales. Pour la Légion d’honneur, il édicte un code, synthèse des législations précédentes, et fixe un nombre maximum de décorés vivants (125.000 personnes).
La Légion d’honneur poursuit son adaptation aux évolutions de la société. En 2007 sont prises différentes mesures : application d’une stricte parité hommes-femmes dans les promotions civiles, création d’une promotion du bénévolat associatif et lancement de la procédure d’initiative citoyenne, qui autorise un particulier à solliciter l’admission dans l’ordre d’un de ses concitoyens méritants.
En 2017, la réforme des ordres nationaux réaffirme les principes d’universalité et de mérite de la Légion d’honneur et impose une réduction du nombre d’attributions.
Nous avons le plaisir de vous informer que l’assemblée générale ordinaire annuelle de l’Association Claude Guyot se tiendra le
samedi 9 décembre 2023 à 14 heures précises Ancienne salle de Justice de Paix (1er étage)
Hôtel de Ville d’Arnay-le-Duc Place Bonaventure des Périers
Cette réunion est ouverte à tous les membres de notre association mais aussi aux personnes désireuses d’en savoir plus sur les objectifs et les activités proposées par notre association.