Nous connaissons l’attachement du plus grand nombre à notre grande Histoire nationale mais aussi et plus particulièrement à notre Histoire locale et à ses grandes figures, tout comme à la transmission du devoir de Mémoire.
Consciente et partie-prenante des enjeux de transmission de notre Mémoire collective, l’association Claude Guyot lors de sa dernière assemblée générale, a décidé de lancer une grande campagne d’adhésion auprès des et de l’ensemble de la population, afin d’inciter toutes les bonnes volontés à se rassembler afin de travailler d’une manière collective et intelligente à l’élaboration d’actions concrètes visant à préserver et à transmettre la mémoire et les valeurs républicaines des hommes et des femmes qui ont défendu le territoire national et ses idéaux lors des deux conflits mondiaux. La paix et l’histoire doivent être au cœur de l’apprentissage civique des générations futures. La citoyenneté fait partie de ce devoir de mémoire auquel l’association porte une attention toute particulière. Chaque citoyen doit connaître et sauvegarder l’héritage des anciens combattants.
Parmi les projets de l’associations Claude Guyot :
Préparation de l’année 2025 qui marquera le 60ème anniversaire de la disparition de Claude Guyot (programme en cours d’élaboration),
Préparation de l’année 2026 qui marquera le 100ème anniversaire de l’accession de Claude Guyot aux fonctions de maire d’Arnay-le-Duc (programme en cours d’élaboration),
Réédition très prochaine des ouvrages épuisés de Claude Guyot : « Historique du Comité départemental de Libération de la Côte d’Or » et « Quarante année de magistrature municipale à Arnay-le-Duc 1926-1965 »,
Colloques et réunions publiques sur des sujets liés aux deux grands conflits mondiaux (1914-1918 et 1939-1945),
Participation de l’association Claude Guyot aux cérémonies mémorielles à Arnay-le-Duc, en Bourgogne et plus largement en France…
Elaboration des prochains voyages et déplacements à la découverte de sites mémoriels, historiques et patrimoniaux en lien avec les deux grands conflits mondiaux…
La gouvernance de notre association étant axée sur une gouvernance participative, nous accueillons à bras ouverts toutes les idées et les initiatives populaires nouvelles et innovantes pouvant être portées par notre association ou en collaboration avec d’autres.
En cliquant ici, vous pourrez télécharger le bulletin d’adhésion à l’association Claude Guyot et régler votre cotisation en ligne.Nous vous invitons également à le diffuser largement mais aussi et surtout à nous rejoindre !
Pour toute demande d’informations complémentaires, les membres du bureau restent à votre entière disposition.
Dans le cadre des activités organisées par l’Association Claude Guyot, son président Hadrien Lacoste et son 1er vice-président Jacques Perot, membre correspondant de l’Académie des Sciences morales et politiques, ont conduit une passionnante visite de l’Institut de France à destination des élèves et des enseignants du collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc. Une visite à la découverte d’une prestigieuse institution, souvent méconnue, dont l’objet est de veiller au perfectionnement des lettres, des sciences et de arts, à développer une réflexion indépendante et à conseiller les pouvoirs publics. Placé sous la protection du Président de la République, il est le gardien d’un impressionnant patrimoine composé de demeures et de collections qui lui ont été léguées au fil du temps.
Sous la Coupole de l’Institut se tient, tous les ans au mois d’octobre, la séance de rentrée solennelle des cinq académies. Un délégué de chacune d’elles y prononce ce jour-là un discours sur un thème commun. C’est aussi à l’automne que s’y déroulent les séances solennelles de rentrée des académies. Au mois de juin, la cérémonie de remise des Grands Prix des Fondations met à l’honneur les lauréats de l’année. La Coupole est également le lieu des cérémonies d’installation des nouveaux académiciens. Lors de tous ces événements, les membres de l’Institut revêtent “l’habit vert” (en réalité bleu nuit, brodé de rameaux d’olivier vert et or) et portent pour la plupart d’entre eux l’épée qui peut être une véritable œuvre d’art ornée des symboles de leur choix.
Les travaux de construction du Collège des Quatre-Nations voulus par le cardinal Mazarin débutèrent en 1663. Louis Le Vau, le célèbre architecte du château de Vaux-le-Vicomte qui avait travaillé au Louvre et à Versailles, fut choisi pour en dessiner les plans. Il ne connaîtra pas la fin du chantier, notamment la décoration. Le projet, rendu difficile par la forme de la parcelle, présentait une façade en arc de cercle terminé par deux pavillons, dont l’un était destiné à accueillir la bibliothèque de Mazarin (actuelle bibliothèque Mazarine).
Au centre, la chapelle du collège, couronnée de sa double coupole, devait accueillir le tombeau du cardinal. À l’arrière étaient prévues les salles de classes et les logements. L’équilibre de ses proportions font de l’édifice, joignant sur les eaux de la Seine son reflet à celui du palais du Louvre l’un des plus beaux de la capitale.
Ouvert en 1688, le collège fonctionna près de 100 ans, accueillant des élèves qui deviendront illustres comme d’Alembert, futur secrétaire perpétuel de l’Académie française, ou le chimiste Antoine Lavoisier. En 1790 le collège fut fermé, transformé en prison, retenant le peintre David, lui-même ancien élève du Collège, ou Guillotin, avant de servir de réserve à grains.
L’installation des Académies dans le Palais
En 1801, Napoléon décida de loger tous les grands corps de l’État dans des bâtiments dignes de leurs missions et suffisamment fonctionnels pour garantir l’exercice de leurs fonctions. En 1805, il fait installer les académies dans l’ancien Collège des Quatre-Nations.
L’association Claude Guyot au service de la transmission de la Mémoire et du savoirauprès des jeunes générations…
Élèves et professeurs du Collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc ont pu prendre place sur les fauteuils habituellement occupés par les académiciens, plus communément appelés les « immortels », lors des séances solennelles sous la célèbre coupole. Ils ont également pu découvrir la cour d’honneur de l’Institut ainsi que la bibliothèque Mazarine, la bibliothèque de l’Institut de France et la salle des séances des académies où se déroulent les réunions quotidiennes des académiciens, notamment la commission du dictionnaire de l’Académie française.
Pour la petite histoire, Claude Guyot n’était pas académicien bien sûr, mais lorsqu’il fut élu député de Côte d’Or à l’Assemblée nationale constituante en 1945, il siégea aux côtés de son ami Léopold Sédar Senghor, qui tout comme lui était agrégé de grammaire et fera son entrée à l’Académie française en 1983.
Une visite au sommet de l’excellence du monde de la culture, des sciences et du savoir que nos jeunes arnétois ne sont pas prêts d’oublier !