L’association et le collège Claude Guyot à l’Assemblée nationale


L’Association Claude Guyot était récemment à l’Assemblée nationale avec les élèves du collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc. Un grand merci à Didier Paris, député de la Côte d’Or pour son accueil chaleureux.

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Une matinée consacrée à l’éducation citoyenne auprès des jeunes côte-doriens. Une belle initiative de l’Association Claude Guyot qui a permis aux collégiennes et aux collégiens d’engager un dialogue direct avec le personnel de l’Assemblée nationale et avec les élus, afin d’en savoir plus sur le fonctionnement de la démocratie française et sur les institutions de la République.

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Le député Didier Paris en train d’échanger avec les élèves.

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Les élèves dans l’hémicycle.

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Le président de l’Association Claude Guyot a reçu les insignes de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres

C’est au cours d’une cérémonie simple et conviviale que le président de l’Association Claude Guyot, Hadrien Lacoste, a reçu les insignes de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres des mains de Danièle Sallenave de l’Académie française. Une reconnaissance pour les nombreux engagements associatifs d’Hadrien Lacoste en faveur de la culture, des Arts, des Lettres, de l’Histoire et de la Mémoire.

L’ordre ministériel des Arts et des Lettres a été créé le 2 mai 1957 (décret n° 57-549 du 2 mai 1957 portant institution de l’ordre des Arts et des Lettres). Il relève du ministre chargé de la Culture.

Après les deux ordres nationaux (l’ordre de la Légion d’honneur et l’ordre national du Mérite), il est un des quatre ordres ministériels – avec l’ordre des Palmes académiques (fondé en 1808), l’ordre du Mérite agricole (fondé en 1883) et l’ordre du Mérite maritime (fondé en 1930) – a avoir été maintenu après la création, en 1963, par la Général de Gaulle, de l’Ordre National du Mérite réunissant la plupart des ordres ministériel.

L’ordre de Saint-Michel (1469 – 1830) peut être considéré comme le précurseur de l’ordre des Arts et des Lettres. Destiné à l’origine à l’aristocratie, il va tendre aux XVIIe et XVIIIe siècles à devenir un ordre de mérite civil où seront distingués de nombreux artistes, architectes, collectionneurs ou gens de lettres.

Les palmes académiques, fondées sous l’Empire, prendront en partie le relai, représentant, dans un premier temps, la récompense républicaine des mérites acquis dans le domaine des arts comme dans celui de l’enseignement.

Le prestige de la culture française et l’autonomie grandissante de la direction des Beaux-Arts, devenue secrétariat d’État aux Arts et Lettres, au sein du Ministère de l’Éducation nationale, contribuèrent à la création, en 1957, d’une décoration spécifique, adaptée au monde des arts et de la littérature. La fondation, en 1959, d’un ministère chargé des Affaires culturelles, confirma l’importance de cette distinction « respectée et enviée des artistes, des écrivains, des créateurs » selon la formule d’André Malraux, ministre d’État, chargé des Affaires culturelles, de 1959 à 1969.

Lancement du Dictionnaire Clemenceau

Lancement du dictionnaire Clemenceau édité par Robert Laffont dans la collection Bouquins à l’hôtel de Brienne, siège du Ministère de La Défense. Cette cérémonie était présidée par Madame Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées.

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Présentation de l’éditeur

 » Le tombeur de ministères « ,  » le Tigre « ,  » le premier flic de France « ,  » le Père la Victoire « … Que de qualificatifs pour un seul homme ! Il est vrai que la carrière politique de Georges Clemenceau fut longue et a traversé les grands moments de l’histoire de France et de l’Europe. Commencée sous le Second Empire, elle s’est achevée quelques jours avant les prémices du premier grand choc économique du XXe siècle : la crise de 1929. Captif dans Paris assiégé en 1870, maire de Montmartre au début de la Commune, puis député, sénateur avant de devenir ministre de l’Intérieur et président du Conseil par deux fois, Georges Clemenceau n’a pas été un homme politique comme les autres. Passionnément aimé et admiré par les uns, violemment contesté et haï par les autres, souvent solitaire, il n’a cessé de lutter pour construire la république dont il rêvait.
Toujours en mouvement, refusant la médiocrité, Clemenceau préférait la rébellion à la compromission. Insolent et frondeur, il le fut tout autant dans sa vie privée. Ses aventures amoureuses furent nombreuses – il épousa une Américaine puis divorça –, ses amitiés et ses inimitiés longues et fidèles. Animé de passions multiples, il fut tour à tour journaliste, critique dramatique, écrivain, esthète, mécène, collectionneur, jardinier…

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Ce Dictionnaire révèle les innombrables facettes d’un personnage à la destinée hors du commun. Il permet aussi de mieux comprendre l’action d’un homme d’État qui occupe une place de premier plan dans l’histoire de notre pays.

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Biographie de l’auteur

L’ouvrage préfacé par Jean-Noël Jeanneney a été dirigé par Sylvie Brodziak, maître de conférences HDR en Littérature française et Histoire des idées à l’université de Paris Seine-Cergy-Pontoise, spécialiste de Clemenceau écrivain et auteur notamment d’un Clemenceau paru aux Presses universitaires de Vincennes en 2015, et par Samuël Tomei, historien spécialiste de Ferdinand Buisson et auteur de Clemenceau au front paru aux éditions Pierre de Taillac en 2015. Ils ont réuni autour d’eux 33 spécialistes français et étrangers.

• Il est possible d’acquérir l’ouvrage en cliquant ici

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Mission Centenaire 14-18 🇫🇷

La Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale est un groupement d’intérêt public créé en 2012 par le Gouvernement dans la perspective de préparer et de mettre en œuvre le programme commémoratif du centenaire de la Première Guerre mondiale.

La Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale a trois objectifs principaux :

• Organiser, de 2014 à 2018, les temps forts du programme commémoratif du centenaire de la Première Guerre mondiale décidés par le Gouvernement ;

• Coordonner et accompagner l’ensemble des initiatives publiques et privées mises en œuvre en France ou par la France à l’étranger dans le cadre du Centenaire, en proposant notamment un « label Centenaire » et un programme officiel des principales manifestations organisées autour du Centenaire. La Mission du Centenaire s’appuie, dans cette perspective, sur les Comités départementaux du Centenaire (CDC) mis en place dans chaque département afin de coordonner, sous l’autorité des préfets, l’action des services déconcentrés de l’Etat, des collectivités territoriales et des associations, sur les référents « mémoire et citoyenneté » qui président les Comités académiques du Centenaire (CAC) mis en place par l’Education nationale dans chaque académie, sur le réseau des acteurs du tourisme (GIE Atout France, comités régionaux du tourisme, comités départementaux du tourisme et offices de tourisme), ainsi que sur le réseau des ambassades et des Instituts français à l’étranger ;

• Informer le grand public sur les préparatifs du Centenaire et mettre en œuvre une politique de communication autour des principales manifestations organisées dans le cadre du Centenaire et assurer la diffusion des connaissances sur la Grande Guerre, notamment grâce à un portail de ressources numériques de référence.

Le Label « Centenaire »

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Afin d’accompagner l’ensemble des projets développés dans le cadre de la préparation du centenaire de la Première Guerre mondiale, la Mission du Centenaire a créé un label « Centenaire » officiel permettant de distinguer les projets les plus innovants et les plus structurants pour les territoires. Le label permet aux projets retenus de figurer sur le programme national officiel des commémorations du Centenaire et d’être éligible à un financement de la Mission du Centenaire. Les porteurs des projets se réalisant en 2018 peuvent dès maintenant soumettre leur demande de labellisation.

Présentation

Le label « Centenaire » permet de distinguer les projets les plus innovants et les plus structurants pour les territoires. Les projets retenus figurent sur le programme national officiel des commémorations du Centenaire et sont éligibles à un financement de la Mission du Centenaire. Il confère ainsi de nombreux avantages : visibilité nationale et internationale, notamment à travers sa mise en ligne sur l’agenda du Centenaire, gage de qualité garantissant au projet d’avoir été reconnu comme innovant, structurant et original parmi d’autres propositions, appui de la Mission du Centenaire auprès de financeurs et de partenaires publics et/ou privés de la Mission du Centenaire et éligibilité à un financement de la Mission du Centenaire. Le label est un préambule nécessaire et obligatoire pour obtenir, le cas échéant, un financement de la Mission du Centenaire.

Les grands thèmes de 2018

La Mission du Centenaire lance une nouvelle campagne de labellisation pour l’année 2018. Les thèmes mis en avant cette année sont :

– La commémoration des dernières batailles de la Grande Guerre,

– La fin de la guerre et la signature de l’Armistice,

– La construction de la paix et les « sorties de guerre »
Après 1918 : deuil et reconstruction

Ces thèmes sont seulement des indications et tous les projets concernant la Première Guerre mondiale sont toujours les bienvenus.

• Pour en savoir plus, cliquez ici

L’association Claude Guyot présente à Paris à la Commémoration du 11 novembre


« Père la victoire » mais aussi « briseur de grèves », cette figure incontournable de l’histoire de France ne laisse personne indifférent.

Le président de la République Emmanuel Macron a commémoré ce samedi sa première cérémonie du 11-novembre, 99 ans après l’Armistice qui a mis fin aux combats de 14-18, avec un détour remarqué par le musée Georges Clemenceau à Paris.

Le président de la République a notamment visité, avec Jean-Noël Jeanneney, président de la fondation du musée, le cabinet de travail et la bibliothèque (demeurés figés dans le temps depuis sa mort en 1929) de celui qui était devenu pour la seconde fois président du Conseil il y a 100 ans, en 1917.

Le chef de l’Etat a également déposé une gerbe au pied de la statue de Georges Clemenceau, située en bas des Champs-Elysées.

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C’est à cette cérémonie qu’Hadrien Lacoste et Jacques Perot, respectivement president et vice-président de l’Association Claude Guyot, ont participé ce matin devant la statue du Tigre sur les Champs-Elysées.

Après François Mitterrand et Jacques Chirac, Emmanuel Macron a donc choisi de saluer la mémoire du « Père la victoire » qui « a su rassembler et donner à ses hommes le sursaut patriote pour défendre notre nation ». Un hommage circonscrit au rôle joué par « le Tigre » à la fin de la Première guerre mondiale alors que la France prépare les commémorations du centenaire de la fin de la Grande guerre.

L’Elysée réfléchit déjà aux commémorations du 11 novembre 2018, qui sera l’occasion d’une grande cérémonie où seront invités les 80 pays belligérants, allant de l’Australie, au Canada et aux pays africains. Avec pour fil rouge la figure de Georges Clemenceau.

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Jacques Perot, Tristan Clemenceau, Hadrien Lacoste et les descendants de Georges Clemenceau.

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Yaël Perl Ruiz (arrière-petite-fille du Capitaine Dreyfus), Hadrien Lacoste, Martine Le Blond Zola (arrière-petite-fille d’Emile Zola, présidente de la Maison Zola, Musée Dreyfus), Jacques Perot.

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Scandale : “des milliers de corps de soldats morts pour la France vont rejoindre les fosses communes”

À la veille du 11 novembre, le Contrôleur Général des Armées (2s) Serge Barcellini, Président Général du Souvenir Français, le révèle « des milliers de tombes où sont inhumés des Morts pour la France ont disparu ou vont disparaître ».

Entretien.

• L’Etat est-il à la hauteur dans l’entretien des sépultures des français morts au combat ?

Au lendemain de la Première Guerre mondiale l’Etat a proposé aux familles le choix – soit d’inhumer dans une nécropole nationale le membre de leur famille tué au combat, soit de reprendre le corps afin de l’inhumer dans une tombe familiale. 350 000 familles ont choisi la restitution. La majorité ont inhumé « leur combattant » dans une sépulture à durée dite perpétuelle sans imaginer que cette perpétuité ne durerait pas. Aujourd’hui une sépulture perpétuelle ne dure que 99 ans… Dans nos cimetières communaux des milliers de tombes où sont inhumés des Morts pour la France ont disparu ou vont disparaître ! En remettant en cause sa parole, les familles n’auraient pas récupéré le corps de leur combattant si on leur avait annoncé que les sépultures perpétuelles allaient disparaître – l’Etat n’est pas à la hauteur du respect que nous devons aux Morts pour la France. Ainsi c’est au moment où l’on célèbre le centenaire de la Grande Guerre que des milliers de corps de combattants de la Grande Guerre vont rejoindre les fosses communes municipales.

• Comment faire pour continuer d’entretenir les sépultures de soldats dont les familles sont parfois très éloignées géographiquement ?

Les tombes des Morts pour la France dans les cimetières communaux sont le croisement de trois mémoires – une mémoire familiale (le combattant appartient à une famille), une mémoire territoriale (le combattant illustre sa commune) et une mémoire nationale (le combattant est mort pour la France).

Il est impératif de sauvegarder ces tombes pour l’avenir et l’enracinement de la mémoire. Il est nécessaire de recenser dans chaque commune les tombes où sont inhumés des Morts pour la France et de rechercher les descendants. Alors que « le nomadisme » gagne la société, il est impératif de maintenir un lien entre les territoires et les descendants de ceux qui les ont illustrés. A nous d’inventer les solutions. Le Souvenir Français y contribuera.

Vous plaidez pour que les Français aillent plus dans les cimetières…

Les communes de France découvrent progressivement que les monuments, les stèles et les plaques constituent de véritables chemins de la mémoire. Or, rares sont celles qui y intègrent les tombes encore considérées comme des biens seulement privés. Or, les tombes des Morts pour la France « parlent » à l’ensemble des habitants d’un territoire. Il est essentiel que nos cimetières communaux deviennent des « stations » des chemins de mémoire. Pour réussir ce grand défi, Le Souvenir Français a lancé un projet novateur de géolocalisation des tombes des Morts pour la France. Visiter un cimetière avec un téléphone portable ou une tablette cela est désormais possible. Cinq cimetières sont d’ores et déjà géolocalisés. En les visitant, les élèves apprennent l’histoire : celles des hommes morts à Verdun, au Vercors, en Indochine, en Algérie ou en Afghanistan. La géolocalisation est la réponse de la modernité. Nos tombes ne sont pas ringardes. Elles sont notre histoire.

Au-delà des cimetières, la France est le pays qui possède le plus de lieux matérialisés des guerres contemporaines dans le monde – monuments, stèles, plaques – plusieurs centaines de milliers ! C’est aussi le pays qui possède le plus grand nombre des sites de combats – de lieux de batailles, de débarquement, d’emprisonnement. Ces lieux sont constitutifs de notre histoire. Ils sont notre patrimoine. Leur découverte doit s’imposer comme un élément du parcours de l’éducation de chaque enfant des écoles françaises.

Il est essentiel qu’un élève ne quitte pas sa scolarité sans être allé visiter au moins un lieu de notre mémoire nationale. Visiter une fois Verdun, le Vercors, les plages du débarquement… c’est se souvenir toute sa vie de cette visite.

Le Souvenir Français, principal financeur en France des voyages mémoriels, est porteur de cette exigence mémorielle.

Vous déplorez la disparition des mémoires locales…

La mémoire nationale est une construction résultant des croisements féconds des mémoires familiales, locales et nationales. Les mémoires locales jouent un rôle essentiel dans cette construction. Les 35 000 monuments aux Morts ont enraciné la mémoire de la Grande Guerre dans toutes les communes de France. Comme l’ont enraciné les cérémonies qui rappellent un épisode historique local – le combat d’un maquis, une rafle, une libération, l’hommage à un héros natif du pays. Or, ces commémorations locales tendent aujourd’hui à se réduire au profit des journées nationales commémoratives et plus particulièrement au profit des 11 journées commémoratives nationales qui du 11 novembre au 8 mai en passant par le 18 juin, la journée de la déportation, le 19 mars, le 5 décembre … structurent désormais le temps mémoriel.

Face à ces rétrécissements mémoriels et à cette uniformisation commémorative, Le Souvenir Français souhaite sensibiliser les Français. Etre Français, c’est partager une histoire commune, mais c’est aussi en vivre les moments commémoratifs de cette histoire. Que l’année 2018, centenaire de la fin de la guerre victorieuse soit aussi un moment privilégié pour réfléchir et répondre à ces défis mémoriels.

Par Louis de Raguenel / Valeurs Actuelles