Le président de l’Association Claude Guyot a reçu les insignes de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres

C’est au cours d’une cérémonie simple et conviviale que le président de l’Association Claude Guyot, Hadrien Lacoste, a reçu les insignes de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres des mains de Danièle Sallenave de l’Académie française. Une reconnaissance pour les nombreux engagements associatifs d’Hadrien Lacoste en faveur de la culture, des Arts, des Lettres, de l’Histoire et de la Mémoire.

L’ordre ministériel des Arts et des Lettres a été créé le 2 mai 1957 (décret n° 57-549 du 2 mai 1957 portant institution de l’ordre des Arts et des Lettres). Il relève du ministre chargé de la Culture.

Après les deux ordres nationaux (l’ordre de la Légion d’honneur et l’ordre national du Mérite), il est un des quatre ordres ministériels – avec l’ordre des Palmes académiques (fondé en 1808), l’ordre du Mérite agricole (fondé en 1883) et l’ordre du Mérite maritime (fondé en 1930) – a avoir été maintenu après la création, en 1963, par la Général de Gaulle, de l’Ordre National du Mérite réunissant la plupart des ordres ministériel.

L’ordre de Saint-Michel (1469 – 1830) peut être considéré comme le précurseur de l’ordre des Arts et des Lettres. Destiné à l’origine à l’aristocratie, il va tendre aux XVIIe et XVIIIe siècles à devenir un ordre de mérite civil où seront distingués de nombreux artistes, architectes, collectionneurs ou gens de lettres.

Les palmes académiques, fondées sous l’Empire, prendront en partie le relai, représentant, dans un premier temps, la récompense républicaine des mérites acquis dans le domaine des arts comme dans celui de l’enseignement.

Le prestige de la culture française et l’autonomie grandissante de la direction des Beaux-Arts, devenue secrétariat d’État aux Arts et Lettres, au sein du Ministère de l’Éducation nationale, contribuèrent à la création, en 1957, d’une décoration spécifique, adaptée au monde des arts et de la littérature. La fondation, en 1959, d’un ministère chargé des Affaires culturelles, confirma l’importance de cette distinction « respectée et enviée des artistes, des écrivains, des créateurs » selon la formule d’André Malraux, ministre d’État, chargé des Affaires culturelles, de 1959 à 1969.