Tous les articles par Claude Guyot

14 juillet : Jacques Perot, 1er vice-président de l’association Claude Guyot promu au rang de Commandeur de la Légion d’honneur par décret du Président de la République

Nous avons appris très tôt la nouvelle en ce matin de 14 juillet, Jacques Perot, 1er vice-président de l’association Claude Guyot, a été promu Commandeur de l’ordre national de la Légion d’honneur par décret du Président de la République.

Le président Hadrien Lacoste, les administrateurs et l’ensemble des membres de l’association Claude Guyot adressent leurs vives félicitations à leur 1er vice-président, Jacques Perot, à l’occasion de cette reconnaissance de la Nation largement méritée.

Extrait du Journal Officiel du 14 juillet 2023.

Le collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc reçu sous la coupole de l’Institut de France

Les élèves et les professeurs du collèges Claude Guyot d’Arnay-le-Duc assis sur les fauteuils des « immortels » sous la célèbre coupole de l’Institut de France © Institut de France

Dans le cadre des activités organisées par l’Association Claude Guyot, son président Hadrien Lacoste et son 1er vice-président Jacques Perot, membre correspondant de l’Académie des Sciences morales et politiques, ont conduit une passionnante visite de l’Institut de France à destination des élèves et des enseignants du collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc. Une visite à la découverte d’une prestigieuse institution, souvent méconnue, dont l’objet est de veiller au perfectionnement des lettres, des sciences et de arts, à développer une réflexion indépendante et à conseiller les pouvoirs publics. Placé sous la protection du Président de la République, il est le gardien d’un impressionnant patrimoine composé de demeures et de collections qui lui ont été léguées au fil du temps.

La coupole de l’Institut de France vue depuis la cour d’honneur © Hadrien Lacoste

Protecteur des arts, des lettres et des sciences » : telle est la devise de l’Institut de France ! Il est installé dans l’un des plus beaux édifices de la capitale : l’ancien collège des Quatre-Nations, fondé entre 1662 et 1688 par le cardinal Mazarin. Depuis 1795, il réunit cinq académies : l’Académie française, l’Académie des inscriptions et belles-lettres, l’Académie des sciences, l’Académie des beaux-arts et l’Académie des sciences morales et politiques. Il abrite aussi la Bibliothèque Mazarine, la plus ancienne bibliothèque publique de France. 

La coupole de l’Institut de France © Hadrien Lacoste

Sous la Coupole de l’Institut se tient, tous les ans au mois d’octobre, la séance de rentrée solennelle des cinq académies. Un délégué de chacune d’elles y prononce ce jour-là un discours sur un thème commun. C’est aussi à l’automne que s’y déroulent les séances solennelles de rentrée des académies. Au mois de juin, la cérémonie de remise des Grands Prix des Fondations met à l’honneur les lauréats de l’année. La Coupole est également le lieu des cérémonies d’installation des nouveaux académiciens. Lors de tous ces événements, les membres de l’Institut revêtent “l’habit vert” (en réalité bleu nuit, brodé de rameaux d’olivier vert et or) et portent pour la plupart d’entre eux l’épée qui peut être une véritable œuvre d’art ornée des symboles de leur choix. 

L’épée d’académicien portée par Daniel Rondeau lors de son entrée à l’Académie française au cours de la séance solennelle sous la Coupole à l’Institut de France, le 4 novembre 2021 © Hadrien Lacoste
L’habit vert d’académicien porté par Daniel Rondeau lors de son entrée à l’Académie française au cours de la séance solennelle sous la Coupole à l’Institut de France, le 4 novembre 2021 © Ernest-Yufeng Yan

La Coupole, point d’orgue du projet de Le Vau

Les travaux de construction du Collège des Quatre-Nations voulus par le cardinal Mazarin débutèrent en 1663. Louis Le Vau, le célèbre architecte du château de Vaux-le-Vicomte qui avait travaillé au Louvre et à Versailles, fut choisi pour en dessiner les plans. Il ne connaîtra pas la fin du chantier, notamment la décoration. Le projet, rendu difficile par la forme de la parcelle, présentait une façade en arc de cercle terminé par deux pavillons, dont l’un était destiné à accueillir la bibliothèque de Mazarin (actuelle bibliothèque Mazarine).

Les élèves et les professeurs devant le monument funéraire du cardinal Mazarin conçu par Antoine Coysevox aidé d’Etienne Le Hongrel et de Jean-Baptiste Tuby. © Hadrien Lacoste

Au centre, la chapelle du collège, couronnée de sa double coupole, devait accueillir le tombeau du cardinal. À l’arrière étaient prévues les salles de classes et les logements. L’équilibre de ses proportions font de l’édifice, joignant sur les eaux de la Seine son reflet à celui du palais du Louvre l’un des plus beaux de la capitale.

Ouvert en 1688, le collège fonctionna près de 100 ans, accueillant des élèves qui deviendront illustres comme d’Alembert, futur secrétaire perpétuel de l’Académie française, ou le chimiste Antoine Lavoisier. En 1790 le collège fut fermé, transformé en prison, retenant le peintre David, lui-même ancien élève du Collège, ou Guillotin, avant de servir de réserve à grains.

L’installation des Académies dans le Palais

En 1801, Napoléon décida de loger tous les grands corps de l’État dans des bâtiments dignes de leurs missions et suffisamment fonctionnels pour garantir l’exercice de leurs fonctions. En 1805, il fait installer les académies dans l’ancien Collège des Quatre-Nations.

Le président de l’association Claude Guyot Hadrien Lacoste et Jacques Perot, 1er vice-président et membre correspondant de l’Académie des sciences morales et politiques, aux côtés des élèves et des professeurs du collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc dans la cour d’honneur de l’Institut de France. © Institut de France

L’association Claude Guyot au service de la transmission de la Mémoire et du savoir auprès des jeunes générations…

Élèves et professeurs du Collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc ont pu prendre place sur les fauteuils habituellement occupés par les académiciens, plus communément appelés les « immortels », lors des séances solennelles sous la célèbre coupole. Ils ont également pu découvrir la cour d’honneur de l’Institut ainsi que la bibliothèque Mazarine, la bibliothèque de l’Institut de France et la salle des séances des académies où se déroulent les réunions quotidiennes des académiciens, notamment la commission du dictionnaire de l’Académie française.

Pour la petite histoire, Claude Guyot n’était pas académicien bien sûr, mais lorsqu’il fut élu député de Côte d’Or à l’Assemblée nationale constituante en 1945, il siégea aux côtés de son ami Léopold Sédar Senghor, qui tout comme lui était agrégé de grammaire et fera son entrée à l’Académie française en 1983.

Une visite au sommet de l’excellence du monde de la culture, des sciences et du savoir que nos jeunes arnétois ne sont pas prêts d’oublier !

Jacques Perot, 1er vice-président de l’association Claude Guyot et membre correspondant de l’Académie des sciences morales et politiques accueille les élèves dans la salle des séances de l’Institut de France. © Hadrien Lacoste
Jacques Perot, 1er vice-président de l’association Claude Guyot et membre correspondant de l’Académie des sciences morales et politiques accueille les élèves dans la salle des séances de l’Institut de France. © Hadrien Lacoste
Les élèves et les professeurs du collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc attentifs aux explication de la guide conférencière dans la cour d’honneur de l’Institut de France. © Hadrien Lacoste
Les élèves et les professeurs du collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc attentifs aux explication de la guide conférencière dans la cour d’honneur de l’Institut de France. © Hadrien Lacoste
Les élèves et les professeurs du collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc attentifs aux explication de la guide conférencière dans l’une des cours de l’Institut de France. © Hadrien Lacoste
Les élèves et les professeurs du collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc attentifs aux explication de la guide conférencière dans la salle des séances de l’Institut de France. © Hadrien Lacoste

71ème anniversaire de la mort du Maréchal Jean de Lattre de Tassigny

Dimanche 15 janvier 2023à Mouilleron-en-Pareds s’est déroulée la traditionnelle et émouvante cérémonie organisée par l’Institut Vandéen Clémenceau De Lattre. Un beau moment intergénérationnel du souvenir.

Plus de 50 porte-drapeaux, de nombreux cadets de la défense, Madame le sous-préfet de Fontenay-le-Comte, de nombreux élus municipaux, départementaux et régionaux avaient fait le déplacement pour honorer de leur présence la Mémoire de ce personnage illustre de notre pays.

Salon du Livre Résistant

Venez au salon du livre résistant organisé par l’association des amis de la Fondation de la Résistance le 10 décembre 2022 de 14h00 à 18h00.

Ce salon aura lieu dans les locaux de la Fondation de la Résistance au 30 boulevard des Invalides, Paris 7.

Parmi les livres présentés, il y aura la dernière mouture du dictionnaire des compagnons de la Libération de Vladimir Trouplin, et le livre « Croix et attributs des compagnons de la Libération » écrit par Cyrille Cardona.

11 novembre 2022 – 104ème anniversaire de l’Armistice de 1918

Comme chaque année, sur les Champs-Elysées, en qualité de vice-président de l’Institut vendéen Clemenceau de Lattre et de Président de l’Association Claude Guyot, Hadrien Lacoste a eu l’honneur d’assister à la traditionnelle cérémonie entourant la commémoration du 11 Novembre, à l’occasion du 104e anniversaire de l’Armistice de 1918, marquant la fin de la Première Guerre mondiale, en présence du Président de la République.

“Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire.”

Georges Clemenceau

#11novembre2022 #Remember

La Rafle du Val d’Hiv… il y a 80 ans 

C’était à Paris les 16 et 17 juillet 1942. Pour cet anniversaire, la Fondation pour la Mémoire de la Soah de Drancy présente une exposition jusqu’au 22 décembre des derniers écrits des victimes car comme le dit si bien l’adage les écrits restent.

La rafle du Vélodrome d’Hiver, souvent appelée « rafle du Vél’d’Hiv » est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre les 16 et 17 juillet 1942, plus de treize mille personnes, dont près d’un tiers d’enfants, sont arrêtées avant d’être détenues au Vélodrome d’Hiverdans des conditions d’hygiène déplorables et presque sans eau ni nourriture pendant cinq jours, mais aussi dans d’autres camps. Ils sont ensuite envoyés par trains de la mort vers le camp d’extermination d’Auschwitz. Moins d’une centaine d’adultes en reviendront.

Visite à l’Assemblée Nationale

Le 14 avril dernier, les élèves du Collège Claude Guyot ont visité l’Assemblée Nationale. Un rendez-vous que l’Association Claude Guyot tient chaque année a organisé afin de transmettre les valeurs républicaines aux jeunes générations. La visite comptait également des membres de l’association Claude Guyot.

Nous tenons à remercier le député Didier Paris pour son accueil lors de cette visite qui est un beau voyage au coeur des institutions et de l’histoire de notre Pays.

In Memoria

Mimi Reinhardt est morte vendredi 9 avril à l’âge de 107 ans. D’origine autrichienne et juive elle-même, Mimi Reinhardt vivait à Cracovie, en Pologne, Mimi était la secrétaire de l’industriel Oskar Schindler et de son comptable Itzhak Stern, à Cracovie. C’est elle qui a écrit de sa main la liste de Schindler qui a permis de sauver 1.100 à 1.200 juifs d’une mort certaine.

Installée à New-York après la guerre, elle retourna en Israël à l’âge de 92 ans pour y retrouver son fils. Elle fut invitée lors de la première de la sortie du film La Liste de Schindler de Steven Spielberg mais mis des années à pouvoir regarder le film en entier. «J’ai été invitée à la première du film à New York. Mais j’ai dû sortir avant la projection, c’était trop dur pour moi», avait-elle déclaré.