L’association Claude Guyot participera aux cérémonies organisées à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), le dimanche 19 janvier 2025, à l’occasion du 73ème anniversaire de la disparition du Maréchal Jean de Lattre de Tassigny.

L’association Claude Guyot participera aux cérémonies organisées à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), le dimanche 19 janvier 2025, à l’occasion du 73ème anniversaire de la disparition du Maréchal Jean de Lattre de Tassigny.
C’était à Paris les 16 et 17 juillet 1942. Pour cet anniversaire, la Fondation pour la Mémoire de la Soah de Drancy présente une exposition jusqu’au 22 décembre des derniers écrits des victimes car comme le dit si bien l’adage les écrits restent.
La rafle du Vélodrome d’Hiver, souvent appelée « rafle du Vél’d’Hiv » est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre les 16 et 17 juillet 1942, plus de treize mille personnes, dont près d’un tiers d’enfants, sont arrêtées avant d’être détenues au Vélodrome d’Hiverdans des conditions d’hygiène déplorables et presque sans eau ni nourriture pendant cinq jours, mais aussi dans d’autres camps. Ils sont ensuite envoyés par trains de la mort vers le camp d’extermination d’Auschwitz. Moins d’une centaine d’adultes en reviendront.
Vous êtes cordialement invités à participer à l’assemblée générale ordinaire annuelle de l’Association Claude Guyot qui se tiendra le :
samedi 21 décembre 2024
à 14h30
Salle de Justice de Paix (Salle des Mariages)
Hôtel de Ville d’Arnay-le-Duc
Place Bonaventure Des Périers
21230 Arnay-le-Duc
La convocation, le pouvoir et l’ordre du jour ont été adressés aux adhérents par mail et par voie postale.
N’hésitez pas à inciter vos amis à adhérer à notre association afin de contribuer contribuer à l’œuvre collective de la transmission de la Mémoire de la Résistance et de la Seconde guerre mondiale.
Vous pouvez à tout moment adhérer à l’Association Claude Guyot jusqu’au jour de l’assemblée générale. Pour cela, nous vous demandons de bien vouloir nous retourner le bulletin d’adhésion dûment rempli, et de nous le retourner avec le règlement de votre cotisation, ou de remettre le tout à la trésorière le jour de l’assemblée générale.
Pour toute question, nous vous invitons à vous rapprocher de Marie-Alix Cherchillez, notre trésorière, joignable au 06 60 58 48 75.
Pour rappel, le règlement de votre cotisation est possible :
– Par chèque à adresser par voie postale su siège de l’association Claude Guyot ou en le remettant à la trésorière le jour de l’Assemblée générale,
– En ligne en cliquant ici
A l’issue de notre réunion, nous partagerons le verre de l’amitié.
Le 14 avril dernier, les élèves du Collège Claude Guyot ont visité l’Assemblée Nationale. Un rendez-vous que l’Association Claude Guyot tient chaque année a organisé afin de transmettre les valeurs républicaines aux jeunes générations. La visite comptait également des membres de l’association Claude Guyot.
Nous tenons à remercier le député Didier Paris pour son accueil lors de cette visite qui est un beau voyage au coeur des institutions et de l’histoire de notre Pays.
L’Association Claude Guyot interdite de dépôt de gerbe par le maire d’Arnay-le-Duc pour la cérémonie du 8 Mai 2024
Association loi 1901 reconnue d’intérêt général, l’Association Claude Guyot œuvre activement, depuis plus de quatorze (14) ans, à la défense et à la transmission de la mémoire de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale, aussi bien à travers ses actions locales auprès des jeunes à Arnay-le-Duc que par sa présence constante, aux côtés d’autres acteurs d’envergure nationale, lors de différentes cérémonies mémorielles tout au long de l’année. Rappelons qu’elle porte le nom de Claude Guyot, ancien député-maire d’Arnay-le-Duc et président du Comité départemental de Libération de la Côte-d’Or et compte, parmi ses membres fondateurs, le grand Résistant Raymond Aubrac.
A l’occasion de la commémoration du 8 mai, l’Association procède, chaque année et depuis 2021, conjointement aux côtés du maire d’Arnay-le-Duc, au dépôt d’une gerbe au pied du monument aux Morts.
Cette année, pour la seconde fois, l’Association sera interdite de dépôt de gerbe. C’est avec stupeur et colère que ses membres ont appris, une fois de plus, cette décision unilatérale de M. Benjamin Leroux, maire d’Arnay-le-Duc, signifiée oralement le 26 avril 2024, alors même que l’Association a terminé ses préparatifs en vue de la cérémonie.
En ce 80ème anniversaire de la Libération, il est incompréhensible et révoltant que le maire refuse, une fois de plus et sans aucune justification convaincante, à une association locale non-partisane de défense de la mémoire collective de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale de prendre part au dépôt de gerbe.
L’Association regrette et condamne cette décision unilatérale du maire d’Arnay-le-Duc qui l’empêche, une fois de plus, d’accomplir l’une de ses missions essentielles, à laquelle l’ensemble de ses membres est particulièrement attaché. Un tel ostracisme ne peut se justifier sauf à chercher des motivations qui n’auraient rien à voir avec le devoir de mémoire un jour d’unité nationale.
Jacques Perot, membre correspondant de l’Académie des sciences morales et politiques, conservateur général (h) du patrimoine, président d’honneur de l’Association Claude Guyot
Hadrien Lacoste, président de l’Association Claude Guyot
Le bureau et les membres de l’Association Claude Guyot
Contacts
M. Jacques Perot – Tél. 06 70 15 68 74
M. Hadrien Lacoste – Tél. 06 79 09 38 53
Association Claude Guyot – association.claude.guyot@gmail.com
Mimi Reinhardt est morte vendredi 9 avril à l’âge de 107 ans. D’origine autrichienne et juive elle-même, Mimi Reinhardt vivait à Cracovie, en Pologne, Mimi était la secrétaire de l’industriel Oskar Schindler et de son comptable Itzhak Stern, à Cracovie. C’est elle qui a écrit de sa main la liste de Schindler qui a permis de sauver 1.100 à 1.200 juifs d’une mort certaine.
Installée à New-York après la guerre, elle retourna en Israël à l’âge de 92 ans pour y retrouver son fils. Elle fut invitée lors de la première de la sortie du film La Liste de Schindler de Steven Spielberg mais mis des années à pouvoir regarder le film en entier. «J’ai été invitée à la première du film à New York. Mais j’ai dû sortir avant la projection, c’était trop dur pour moi», avait-elle déclaré.
Dans le cadre des activités organisées par l’Association Claude Guyot, son président Hadrien Lacoste et son président d’honneur Jacques Perot, membre correspondant de l’Académie des Sciences morales et politiques, ont conduit une passionnante visite de l’Institut de France à destination des élèves et des enseignants du collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc, le vendredi 3 mai dernier.
Protecteur des arts, des lettres et des sciences » : telle est la devise de l’Institut de France ! Il est installé dans l’un des plus beaux édifices de la capitale : l’ancien collège des Quatre-Nations, fondé entre 1662 et 1688 par le cardinal Mazarin. Depuis 1795, il réunit cinq académies : l’Académie française, l’Académie des inscriptions et belles-lettres, l’Académie des sciences, l’Académie des beaux-arts et l’Académie des sciences morales et politiques. Il abrite aussi la Bibliothèque Mazarine, la plus ancienne bibliothèque publique de France.
Sous la Coupole de l’Institut se tient, tous les ans au mois d’octobre, la séance de rentrée solennelle des cinq académies. Un délégué de chacune d’elles y prononce ce jour-là un discours sur un thème commun. C’est aussi à l’automne que s’y déroulent les séances solennelles de rentrée des académies. Au mois de juin, la cérémonie de remise des Grands Prix des Fondations met à l’honneur les lauréats de l’année. La Coupole est également le lieu des cérémonies d’installation des nouveaux académiciens. Lors de tous ces événements, les membres de l’Institut revêtent “l’habit vert” (en réalité bleu nuit, brodé de rameaux d’olivier vert et or) et portent pour la plupart d’entre eux l’épée qui peut être une véritable œuvre d’art ornée des symboles de leur choix.
La Coupole, point d’orgue du projet de Le Vau
Les travaux de construction du Collège des Quatre-Nations voulus par le cardinal Mazarin débutèrent en 1663. Louis Le Vau, le célèbre architecte du château de Vaux-le-Vicomte qui avait travaillé au Louvre et à Versailles, fut choisi pour en dessiner les plans. Il ne connaîtra pas la fin du chantier, notamment la décoration. Le projet, rendu difficile par la forme de la parcelle, présentait une façade en arc de cercle terminé par deux pavillons, dont l’un était destiné à accueillir la bibliothèque de Mazarin (actuelle bibliothèque Mazarine).
Au centre, la chapelle du collège, couronnée de sa double coupole, devait accueillir le tombeau du cardinal. À l’arrière étaient prévues les salles de classes et les logements. L’équilibre de ses proportions font de l’édifice, joignant sur les eaux de la Seine son reflet à celui du palais du Louvre l’un des plus beaux de la capitale.
Ouvert en 1688, le collège fonctionna près de 100 ans, accueillant des élèves qui deviendront illustres comme d’Alembert, futur secrétaire perpétuel de l’Académie française, ou le chimiste Antoine Lavoisier. En 1790 le collège fut fermé, transformé en prison, retenant le peintre David, lui-même ancien élève du Collège, ou Guillotin, avant de servir de réserve à grains.
L’installation des Académies dans le Palais
En 1801, Napoléon décida de loger tous les grands corps de l’État dans des bâtiments dignes de leurs missions et suffisamment fonctionnels pour garantir l’exercice de leurs fonctions. En 1805, il fait installer les académies dans l’ancien Collège des Quatre-Nations.
L’association Claude Guyot au service de la transmission de la Mémoire et du savoir…
Élèves et professeurs du Collège Claude Guyot d’Arnay-le-Duc ont pu prendre place sur les fauteuils habituellement occupés par les académiciens, plus communément appelés les « immortels », lors des séances solennelles sous la célèbre coupole. Ils ont également pu découvrir la cour d’honneur de l’Institut ainsi que la bibliothèque Mazarine, la bibliothèque de l’Institut de France et la salle des séances des académies où se déroulent les réunions quotidiennes des académiciens, notamment la commission du dictionnaire de l’Académie française. Une visite au sommet que nos jeunes arnétois ne sont pas prêts d’oublier !
La journée s’est clôturée par la pièce Macbeth d’après William Shakespeare, dont la traduction est due à Yves Bonnefoy et l’adaptation et la mise en scène scénographie assurées par Silvia Costa.
Ce matin, à Mouilleron-en-Pareds, émouvante cérémonie à la mémoire du Maréchal Jean de Lattre de Tassigny à l’occasion du 70ème anniversaire de sa mort, au cours de laquelle notre président Hadrien Lacoste a procédé au dépôt d’une gerbe sur sa tombe au nom de notre association.
Jean de Lattre de Tassigny, né le 2février 1889 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 11 janvier 1952 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
Jeune officier lors de la Première Guerre Mondiale, il se bat sur différents fronts, dont Verdun. Il est blessé cinq fois et termine la guerre avec huit citations, la Légion d’honneur et la Military Cross.
Dans l’entre-deux-guerres, il participe à la guerre du Rif au Maroc, où il est de nouveau blessé. Il effectue ensuite une carrière d’officier d’état-major et de commandant de régiment.
Au début de la Second Guerre Mondiale, en mai-juin 1940, plus jeune général de France, commandant la 14ème division d’infanterie lors de la bataille de France, il tient tête à la Wehrmacht à la bataille de Rethel, en Champagne et sur la Loire, continuant à se battre jusqu’à l’armistice du 22 juin 1940.
Sous le régime de Vichy, il reste dans l’Armée d’armistice, où il occupe des postes de commandement à l’échelon régional, puis comme commandant en chef des troupes en Tunisie.
Commandant de la 16ème division à Montpellier le 11 novembre 1942 lorsque la zone libre est envahie par les troupes allemandes à al suite du débarquement des Allés en Afrique du Nord, il est arrêté et condamné à dix ans de prison pour avoir désobéi au gouvernement et, seul général en activité à le faire, ordonné à ses troupes de s’opposer aux Allemands. Il parvient à s’évader et rallie la France libre, fin 1943.
Après son ralliement à de Gaulle, il est l’un des grands chefs de l’Armée de Libération entre 1943 et 1945, s’illustrant à la tête de la 1ère armée qui, après le débarquement de Provence du 15 août 1944, mène la campagne victorieuse, dite « Rhin et Danube », contre le Troisième Reich. Il est le seul général français de la Seconde Guerre Mondiale à avoir commandé de grandes unités américaines.
Il est le représentant français à la signature de la capitulation allemande à Berlin le 8 mai 1945, aux côtés d’Eisenhower, Joukov et Montgomery.
Commandant en chef des forces françaises en Allemagne en 1945, il devient inspecteur général de l’Armée de terre et chef d’Etat-Major général de la Défense nationale en 1947. De 1948 à 1950 auprès du maréchal Montgomery, il est le premier commandant en chef des Forces terrestres de l’Europe occidentale.
Fin 1950, il est envoyé redresser la situation sur le front indochinois, et cumule alors les postes de gouverneur de l’Indochine et de commandant en chef du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient. Il remporte en 1951 plusieurs victoires importantes contre le Viêt Minh mais, atteint par la maladie, il doit quitter l’Indochine dès la fin de l’année pour se faire soigner en France.
Mort le 11 janvier 1952, il reçoit des funérailles nationales pendant lesquelles il est fait maréchal de France.
Mercredi 21 février 2024, Missak Manouchian et sa femme Mélinée entreront au Panthéon. Entrera ensuite Robert Badinter. Le Président de la République, Emmanuel Macron, a déjà panthéonisé Joséphine Baker, Simone Veil et Maurice Genevoix.
Cette semaine, l’association Claude Guyot vous propose d’écouter le podcast de Radio France permettant de comprendre comment se porte le choix du Président ? Quel est l’enjeu politique de ces questions mémorielles ?
Pour accéder au podcast, cliquez ici !
Cérémonie du 8 mai 2022
Ce matin, à Arnay-le-Duc, notre président Hadrien Lacoste et notre vice-président Jacques Perot ont procédé à un dépôt de gerbe à l’occasion de la cérémonie de commémoration de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et de la fin de la seconde guerre mondiale